Quand y sont enfin mûrs des fruits d’un si beau jade, Il convient à ce lieu d’attendre le phénix. Va-t-il perler de l’eau de ces tiges si glauques ? Le feuillage est si vert qu’on en est rafraîchi. Au pied du perron, coule un ru qui le protège. Les vapeurs des parfums s’arrêtent aux portières. Ne les agitez pas, n’en brisez pas les ombres ; Pour la première fois, se prolonge un doux songe.
Le Rêve dans le pavillon rouge de Cao Xuequin, Récit XVIII
Peut-être vous direz-vous que « là, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté ». Puis, aux premiers pas en ces lieux, chers convives, bien vite vous sentirez qu’œuvres, jardin et hôtes, soigneusement parés pour ces nobles retrouvailles, retiennent leur souffle réjoui à votre arrivée.
Telle l’Impératrice Yuan Chun, honorant les siens d’une brève mais si précieuse visite, vous promènerez votre aimable regard, effleurerez nos profonds ornements, goûterez ces minutes en suspens …
Dans la cour intérieure, j’étais accueilli par un Saint Georges terrassant le dragon. (https://www.art-tresorient.com/presse/le-dragon-occidental-et-le-dragon-chinois/) TresOrient a eu l’honneur d’avoir été sélectionné pour l’habillage du sol…